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Clip :

Premier ep :

Le trou à rat de Chicago

.Exploitation commerciale

Télévision (Publicité en France)

Que raconte ta musique, quel est le concept de tes trois premiers EP et de la trilogie que tu en as tiré, s’il y en a un ?

Les trois thèmes abordés sont l’horreur, les films d’action et l’apocalypse. Ce sont vraiment trois thèmes qui me tiennent à cœur, parce qu’ils font partie des films de genre que je préfère regarder. Il y’en a d’autres encore, ça me laisse donc pas mal de possibilités pour les prochains EP ou albums.

Ça me paraissait important d’avoir des thèmes de départ pour baliser les compositions, ça évite ainsi de partir dans tous les sens et faire n’importe quoi.

Le but de cette trilogie était-il de faire quelque chose d’homogène, ou au contraire, quelque chose d’assez varié et différent selon les EP ?

Un peu des deux. Le but entre chaque EP était d’abord d’améliorer ma composition. Mais comme on ne se refait pas non plus, je n’allais pas changer le style à chaque fois. Je pense qu’au final ils sont différents techniquement, mais la vibe est la même sur les trois.

Tu as aussi le luxe d’avoir ta propre structure : No Quarter Prod. D’ailleurs, avec le succès grandissant, c’est toujours aussi gérable ?

Maintenant on est distribué par Caroline qui est un label du groupe Universal Music.

d’ailleurs le clip de « Le Perv » est un montage de Murder Rock de Lucio Fulci qui parle de ça

Ses concerts ont bâti sa réputation scénique. Ses clips, hommages aux séries B d'horreur, ont forgé son identité visuelle.

Parlons de ton propre label, No Quarter Prod. As-tu une dent contre les maisons de disque, ou est-ce simplement une volonté de rester indépendant ?

A mon avis, indépendant ne veut pas dire grand-chose. Je dirais plutôt ‘libre’, parce que tu es toujours dépendant du marché ! Je n’ai de compte à rendre qu’à moi-même, et ça me permet de financer comme je veux. En s’auto-finançant, on a un clip comme Turbo Killer ! Un label n’aurait peut-être pas voulu prendre le risque de mettre de l’argent sur la table pour un clip comme celui-là. Avec les mille balles qu’il aurait bien voulu nous lâcher, on aurait eu un clip moisi. Et puis, si on ne vend pas de disque, c’est notre problème… Mais bizarrement, on en vend, et on prend une bonne partie de la somme, contrairement à un label qui aurait ses bouches à nourrir. On évite tous ces intermédiaires qui font qu’à la fin, tu te retrouves avec pas grand-chose, même si tu as vendu plein de disques… On a monté No Quarter Prod parce qu’on commençait à vendre beaucoup trop de disques sur Bandcamp, donc il fallait que ça devienne plus officiel. L’argent est rentré petit à petit, on a pu créer un poste, débloquer un salaire… Maintenant, ça tourne bien, et on va même bientôt créer un deuxième poste.

Alors comment tu as fait ?

J’ai monté mon propre label (No Quarter Prod) et j’ai, par acquis de conscience et par curiosité, envoyé mon premier EP à quelques maisons qui n’en ont eu rien à foutre. Ô étonnement ! Ô surprise ! Et puis finalement, un label indé allemand a sorti cet EP en tirage limité et a fait un clip pour Le Perv. Ça a commencé comme ça.

Les visuels de tes albums sont d’ailleurs superbes et très efficaces. Pourquoi un tel choix artistique et visuel ?

Je trouvais ça à la fois cool et pratique de travailler à partir de photos. Il y’a quelque chose qui rapproche la musique à la réalité bien qu’on soit dans de la fiction pure. Cette ambivalence me branchait bien. Et pour le côté pratique, au début, je n’avais pas un rond pour me payer des graphistes donc c’était la solution la plus simple.

Førtifem, qui avaient réalisé mon logo et tous mes visuels de t-shirt. Ils ont donc participé au visuel de la trilogie. Et dès que j’ai besoin de quoi que ce soit, c’est eux qui s’y collent..

Tu étais ingénieur et producteur avant Carpenter Brut. Qu'est-ce qui vous a poussé sur la voie de vouloir créer votre propre musique ?

Franck Hueso : Tous les bons - et probablement aussi les mauvais - conseils que je donnais en tant que producteur, je voulais les mettre en pratique pour voir si je n'étais pas complètement nul. Et puis je pense que je voulais aussi avoir mon propre projet et ne plus être dépendant de ceux des autres.

Pour ce qui est de vos concerts, les vidéos et les graphiques sont-ils tous créés sur mesure ? Des valeurs de production incroyables, vraiment.

Franck Hueso : Non, la vraie force, c'est que ce sont juste des montages réalisés à partir de vieux films un peu oubliés ou que seuls les méga-cinéphiles connaissent. Je le dois à Silver Strain avec qui je travaille depuis le tout début du projet. C'est le meilleur du métier, à mon avis. Je lui envoie n'importe quoi et il en fait quelque chose de génial. D'ailleurs, les vidéos du live racontent l'histoire de Leather Teeth alors qu'évidemment le film n'existe pas. Mais j'ai été le premier impressionné lorsque j'ai regardé ses montages, tellement impressionné que j'étais convaincu que le film existait vraiment. (Rires)

Que faut-il faire pour synchroniser les vidéos et les graphiques avec la musique ? La synchronisation de la musique avec la vidéo était impeccable.

Franck Hueso : C'est du travail, beaucoup de travail. Silver Strain a passé des nuits blanches à travailler dessus, juste à temps pour la tournée. Tout s'est fait très vite entre le début de la composition et le début de la tournée il y a à peine six mois.

Do you plan on recording a CBLive 2 for Leather Terror? Also, do you plan on music videos for all of Terror like you did with Teeth?

I'm thinking of releasing a live album at the end of the trilogy, and maybe a blu ray of the last tour, but not before 2026-2027.

And for the videos, no it's too expensive to produce, but I already answered this question in this thread, I don't know where :)

Carpenter Brut est un groupe de musique électronique français créé en 2012. Son style musical est principalement axé sur la synthwave ou retrowave, qui est un genre musical caractérisé par des sonorités inspirées des musiques de films d'horreur et de science-fiction des années 1980.

Le nom "Carpenter Brut" est inspiré du réalisateur John Carpenter et des films d'horreur des années 1980. Le groupe est connu pour ses titres énergiques et rythmés joués avec des synthétiseurs vintage et enrichis d'échantillons sonores de films.

Depuis leur premier album "EP I" en 2013, Carpenter Brut a connu un succès croissant dans la communauté de la synthwave. Ils ont sorti plusieurs albums et EP acclamés par la critique, dont "Trilogy" en 2015, "Leather Teeth" en 2018 et "Blood Machines" en 2019.

Carpenter Brut est également connu pour ses performances live intenses, qui comprennent souvent des visuels et des effets pyrotechniques pour donner l'impression d'assister à un concert de rock. Le groupe a été salué pour sa capacité à recréer l'ambiance des années 1980 avec leurs concerts et leurs productions musicales.

Logo

n 2015, le label belge Neuropa Records a sorti 'Trilogy', rassemblant les titres contenus dans vos précédents EP sortis entre 2012 et 2015 et présentant un artwork époustouflant de Førtifem. Comment ça s'est passé ?

Nous avons vendu 2000 copies vinyles, je ne sais pas exactement combien de CD, mais je ne pense pas qu'il se vendra plus. Cela montre que les gens préfèrent avoir un bel objet entre les mains s'ils doivent dépenser de l'argent. Nous avons commencé avec l'idée d'obtenir quelque chose qui pourrait rassembler les trois EPs mais la qualité des couvertures respectives n'était pas bonne pour une sortie vinyle, donc nous nous sommes tournés vers Førtifem qui en a fait une toute nouvelle.

Quels sont les trois disques qui ont changé votre vie ?

"The Wall" de Pink Floyd, "Destroy Erase Improve" de Meshuggah et "October Rust" de Type O Negative. Il suffit de les écouter et de les raconter pour comprendre pourquoi.

Principe de trilogie

UT : Félicitations pour l'EP III. Était-ce intentionnel de créer une trilogie ?

CB : Merci ! Oui, c'était intentionnel. J'aime les trilogies de films, leur longueur permet de créer des mondes intéressants. J'ai essayé d'appliquer cela à ma musique. La dernière chanson du dernier EP parle d'invasion alors que la première chanson du premier EP parle de fuite. La boucle est bouclée.

Leather Terror est le deuxième album de la trilogie Leather. Comment l'idée originale vous est-elle venue et comment le fait de travailler avec un concept préétabli vous aide-t-il à créer la musique ?

Lorsque j'ai terminé ma première trilogie de PE, j'ai voulu garder ce concept. Je voulais parler d'un personnage en chair et en os, pas construire un monde fantastique, ou avec des vampires et des zombies. Je voulais situer l'action dans la ville, dans les ruelles pluvieuses... Je voulais avoir un côté sale comme le Maniac de William Lustig, par exemple".

Leather Teeth est votre premier album complet. Comment distinguez-vous Leather Teeth des EPs d'un point de vue structurel ? Je pense que le format long donne plus de possibilités d'exprimer la musique et les thèmes du contenu.

Franck Hueso : Je ne pense pas que se contenter de faire des EPs aurait été une bonne idée. Cela dit, l'album est court et proche d'un format EP. Malgré tout, ça reste un album pour moi. Mais d'un autre côté, j'ai du mal à me détacher du concept de "trilogie".

Cela me permet de développer une histoire. Si tu ne te trompes pas dès le départ, tu arrives forcément avec un héros qui est cool. Bret Halford aurait pu être un personnage naze. Au final il est plutôt cool. On a mis au point des trucs visuels sympas comme son fléau boule disco. Cela m’aide à rester sur un chemin balisé en fait. Tu vois, j’aime bien la funk et le hip hop également mais si je les intègre dans Carpenter Brut, on va avoir l’impression que l’album n’a plus aucune gueule, que cela part dans tous les sens.

Clips vidéo :

Nostalmaniac :  Avant tout, merci de répondre à nos questions ! « Leather Teeth » met donc fin à quatre ans d'attente après « Trilogy » mais c'est surtout le premier véritable album. Es-tu satisfait des premiers retours ?

Carpenter Brut : Ils sont pour l’instant plutôt bons dans l’ensemble. Il y a toujours des gens qui préféraient le côté un peu plus dark des EP d’avant. Je pense qu’il ne fallait pas tomber dans la surenchère du dark. Et puis ce n’était pas une période où j’avais envie de faire un truc sombre... Il y a Perturbator et Gost qui sont dans ce créneau-là et j’ai voulu faire quelque chose d’un peu plus lumineux, un peu plus rigolo et un peu plus clair. 

En 2018, lorsque vous avez commencé cet arc narratif en trois parties dans la trilogie Leather, aviez-vous déjà toute la narration tracée pour votre protagoniste Bret Halford ?

Hueso - Oui, je connaissais les rebondissements par lesquels Bret allait passer. Du moins l'histoire principale. J'ai modifié le troisième volet de la trilogie du cuir lorsque j'écrivais Terreur du cuir. J'ai décidé que l'action se déroulerait dans le futur, afin de pouvoir terminer la trilogie dans un univers entre Blade Runner et Idiocracy.

En tout cas, imaginer une histoire dès le début m'aide à suivre une ligne directrice qui m'empêche de partir dans tous les sens. Ce n'est pas facile de rester cohérent à l'écrit si on n'a pas de fil conducteur.

Puisqu’on a évoqué Seth Ickerman et Fortifem : tu es toujours fidèle en collaboration ?

Oui, toujours avec Fortifem et aussi les frères Deka qui avaient fait le clip de « Anarchy Road » et avec qui on sort maintenant « The Widow Maker », tourné avec plein de scènes, à plein d’endroits différents et un acteur principal.

Donc tu as tourné la page du « found footage » (réutilisation d’images existantes) de slashers qu’il y avait pour « Le Perv » ou dans les projections live ?

Oui il faut changer de délire, c’est pas mal de varier : tu ne peux pas travailler tout le temps de la même manière, même si tu travailles tout le temps avec les mêmes gens, ne serait-ce que pour soi-même. Il faut trouver les nouveaux trucs excitants. Faire intervenir Dehn Sora pour « Fab Tool » et « Imaginary Fire » c’était avoir des clips un peu perchés, un peu cauchemardesques, comme quand t’as une bonne fièvre, et lui arrive à mettre ça en images. C’est aussi pour savoir ce qu’il se passe dans la tête de Bret Halford, vu que c’est une rock star qui se drogue : qu’est-ce qu’il imagine, qu’est-ce qu’il se passe dans sa tête ? C’est une autre façon d’aborder le thème et que le personnage évolue, alors qu’il était juste un gamin amoureux dans le premier album.

PM

---> CCVM

---> Sénat

---> AML

---> Départemental 2015 ---> départemental 2021

--> dernière élection municipale avec qu'une seule liste

---> 2022 Seconde circonscription du Loiret : Pauline Martin, maire de Meung-sur-Loire, refuse d'être candidate, "sauf si…"

--> Toute les infos !!!

Pauline Martin, née le 25 septembre 1966, est une femme politique française.

Elue maire de Meung-sur-loire de 2008 à 2023, elle est membre depuis 2015 du conseil départemental du Loiret, dont elle est d'ailleurs 1ère Vice-présidente de 2017 à 2023. Présidente de la communauté de communes des Terres du Val de Loire à sa création en 2017 jusqu'en 2023, elle quitte ses fonctions cette même années lorsqu'elle est élue sénatrice du Loiret dans le cadre des élections sénatoriales françaises de 2023.

Carrière politique

En 2001, Pauline Martin est nommée adjointe en charge des affaires scolaires et de la communication, puis de l’urbanisme, au sein du conseil municipal de Meung-sur-Loire, dans le Loiret. En 2008, elle se présente pour les élections législatives à la tête de la liste « Mieux vivre à Meung », face à 4 autres listes, et remporte l'élection au 2^nd tour. Lors des élections municipales de 2014, elle se porte candidate pour un second mandat, affrontant deux autres listes, et remporte à nouveau l'élection.

En 2015 elle est colistière avec Pascal Gudin, maire d'Artenay et conseiller général sortant, dans la liste de la majorité pour le canton de Meung-sur-Loire, en vue des élections départementales dans le Loiret.

Voir aussi

Articles connexes

• Conseil départemental du Loiret
• Histoire du conseil départemental du Loiret